Confinés, mais heureux !
Une année 2021 toute particulière, il est inutile de nous étendre encore là-dessus. Mais l’effet qu’elle a eu sur nous, sur les résidents et sur nos envies, c’est vers cela que nous allons porter notre intérêt. En effet, c’est une année difficile qui se termine et pourtant, elle a été si riche et si foisonnante en projets menés au Centre Théodore MONOD. Cela mérite à présent d’être mentionné.
Comment l’expliquer ? Aussi étonnant qu’il puisse paraître, c’est au-delà de la fatigue, pourtant très présente dans les équipes, que nous avons décidé de ne rien lâcher pour les résidents. Une force vive nous a animés et nous avons trouvé des solutions pour proposer aux résidents de se divertir et de s’amuser encore plus, différemment mais s’amuser et s’épanouir tout de même.
Le fait d’avoir été confinés au milieu de la forêt nous a donné l’envie d’investir notre espace et d’en créer de nouveaux. Dans ce sens, nous avons décidé d’utiliser l’ancien enclos des poules (hélas disparues) pour en faire un jardin : un endroit où ça sent bon, ça pousse et dont on s’occupe avec soin. Juste à côté, dans sa continuité, un sentier pieds nu a vu le jour. Là aussi, un gros travail a été nécessaire pour faire aboutir ce sentier mais nous avons des résidents participatifs, soutenus et aidés par l’équipe de la Maison de L’Eau et de la Rivière du parc national des Vosges du Nord.
C’est un sentier artistique qui est sorti de terre et qui a trouvé sa sève dans les textes de Théodore Monod : masques africains, cabane visuelle et sonore, « Momo » le chameau et un travail sur bois agrémentent maintenant nos beaux espaces.
Certes, chez nous c’est beau. Mais nous avions quand même besoin de sortir et de créer ou continuer les activités. Depuis le début de l’année, nous pouvons de nouveau entendre le son des djembés dans le bâtiment. Les résidents préparent une surprise pour le printemps prochain. Nous avons eu envie de recréer du lien avec le site de Bischwiller.
Cela aussi était important pour nous, car tant de choses ont été annulées depuis 2020. Ainsi, voilà presque six mois que nous venons sur le site de Bischwiller une fois par mois pour faire de la musique et participer aux séances d’Équicie, sans oublier le repas au Festin pour voir les anciens copains. Nous avons également sillonné les forêts aux alentours, à la recherche de trésors grâce à l’activité de géocaching et notre ancienne volontaire allemande Alexandra.
D’autres sorties « plaisirs » ont pu être réorganisées : à Europa-Park, aux thermes de Saarland, au parc de Sainte Croix, dans un centre de jeux de réalité virtuelle sans oublier les sorties piscines, cinémas, restaurants qui nous ont donné l’impression de sortir de cette crise et de retrouver une vie « normale » dont on avait besoin. Force est de constater que finalement, cette année a été riche en projets et nous en sommes ravis, car elle annonce une année 2022 bien remplie. Espérons-le !